Je me permets de publier ici cette poésie de Ernest LETY, Président du Photo club de Dingsheim-Griesheim qui s’inspira de La Bruyère, ... en numérique :




Le photographe

Il prend son NIKON, ses objectifs dans son « lowepro », il va faire des photos.
Il y court au lever du soleil et il en revient au coucher.
Vous le voyez planté et qui a pris racine devant cette belle demeure.

Il ouvre de grands yeux…, il se colle au viseur…, il « zoome » …, il plonge…, puis il contre-plonge…, il est à genoux…, il se couche…, il se hisse…, il s’approche…, il s’éloigne…, il attend la juste lumière…, il ne l’a jamais vue si belle…, il la cadre…, la recadre…, il a le coeur épanoui de joie…, il la quitte pour cet autre point de vue…, pour cet arc roman…

Pour ce panoramique, il passe sur le pont…, il s’attarde à cette belle passante…, il l’a dans l’objectif…, il déclenche…, il revient enfin sur sa belle façade où il se fixe…, où il s’assoit…, où il oublie de dîner…, aussi est-elle bien nuancée…, bien éclairée…, harmonieuse…, proportionnée…, elle a un style !

Il la contemple…, il l’admire…, il la prend au 28…, il n’y a que lui pour la voir sous cet angle … !
Il multiplie les prises…, il met au point…, enfonce le déclencheur…, il est le meilleur… !

Cet homme raisonnable, revient chez soi…, fatigué…, affamé…, mais fort content de sa journée…,

IL A FAIT DES PHOTOS …