Dimanche se termine à La Filature, l'exposition Tempophiles d'Andrej Pirriwitz, un jeune photographe allemand qui était en résidence à Mulhouse en 2011, et qui y présente une série sur les endroits désaffectés. Dans cette exposition, il montre notamment un triptyque réalisé dans la friche DMC, un endroit que j'ai également fréquenté, mais que je ne suis pas arrivé à exploiter photographiquement. La photo de friche est assez en vogue, mais, elle me laisse souvent sur ma faim. Pour la majeur partie, ce ne sont que de simples constats, des représentations nostalgiques de séquelles du passé, ou un terrain pour faire du traitement HDR. Dans ses photographies, Andrej Pirrwitz a su introduire une notion de temps, de continuité, grâce à des cadrages parfaits, l’utilisation de temps de pose longs, la sur-impression, l'intégration subtile de personnages et la maitrise de la lumière . Un très beau travail et une bonne leçon photographique.
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