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du 7 au 15 mars 2015

Le salon photo de Riedisheim est le plus important rendez-vous photo du Grand Est de la France.
La 28ème édition du salon photo international de Riedisheim « La photographie Humaniste et Engagée » du 7 au 15 mars 2015 met à l’honneur cette année Patrick Zachmann.
Une exposition spéciale dans le magnifique Parc Wallach aura pour thème Marseille et ses quartiers Nord. Patrick Zachmann est allé à la rencontre d’un groupe de jeunes qu’il avait encadré 20 ans auparavant. On y ressent la métamorphose de l’environnement mais également celle de son regard de photographe.
Patrick Zachmann animera une conférence sur Naples et la Camorra le 7 mars à 20h.
Nous aurons également l’honneur d’accueillir Luc Georges qui animera une conférence sur la photographie humaniste et sociale.
400 photos du concours international ainsi que de nombreuses expositions (Le Turk, Céline Jentzsch, Oualid Ben Salem, Jean-Yves Louedec, David Betzinger, Thierry Edel, Francis Schroeder).
Un programme de stages très complet allant de la découverte de votre appareil photo au traitement Lightroom en passant par la prise de vue en studio ou en environnement naturel).
De nombreuses animations (Pole Dance, Camera Obscura, Tirages Expolaroid, Bourse matériel ancien, salon du matériel neuf,…)
Consultez le site pour le programme complet : www.spr-photo.fr

J'ai reçu récemment un carton avec de vieilles bricoles photographiques hétéroclites et en mauvais état. Cependant dans le lot il y avait un petit objet étrange dans une pochette en cuir sur laquelle était gravé "Diaphot". L'objet a la forme d'une montre gousset mais en beaucoup plus plat avec un cadran qui tourne et une petite fenêtre. Une rapide recherche sur le net m'apprend qu'il s'agit là d'un posemètre à extinction fabriqué par Zeiss Ikon autour des années 30. Le mode d'emploi est le suivant : on regarde le sujet à travers la petite fenêtre bleue à l'arrière. En tournant l'anneau, l'image s'obscurcit. Lorsque les détails disparaissent et qu'on ne distingue plus que les formes principales, on peut lire les paramètres d'exposition sur le cadrant. Simple non ?

Photos Internet

Ayant retrouvé un bouchon de boitier que j'avais bricolé il y a bien longtemps au temps de l'argentique, j'ai entrepris quelques essais pour réaliser un sténopé avec un appareil numérique. Côté technique, j'ai réalisé un trou d'un diamètre d'environ 0,2 mm dans une feuille d’aluminium d'épaisseur de 0,02 mm que j'ai noircie et collée au centre du bouchon qui était préalablement percé plus gros. L'ouverture du sténopé ainsi obtenu est estimée à f/180.
Après de rapides tests voici ce que j'obtiens pour l'instant de mieux comme photo :

A 100 ISO et 4s de temps de pose

Détail à 100%

Eh oui, l'image (Raw convertie en jpg) est bien floue de 0 à l'infini ! Comme je l'ai pu le lire sur Internet, un sténopé ne produirai jamais d'image nette. Par contre c'est vraiment super pour voir les poussières et autres salissures sur le capteur. A l'occasion donc, je vais essayer de diminuer le diamètre du trou à 0,1 mm dans une feuille de 0,01 mm d'épaisseur. Je vais aussi essayer de me bricoler un truc qui me donnerait un beau flou pour de la photo créative.

Recherche sur le flou

A suivre donc ...

Mon penchant pour les appareils compacts "experts", c'est à dire des appareils qui offrent au photographe la possibilité d'effectuer un minimum de réglages, n'est pas une lubie récente ! En effet, déjà au début des années 1990, j'étais à la recherche d'un "bloc note", un compagnon de tous les jours et de tous les instants qui tient dans la poche, une alternative plus légère et plus discrète au reflex. A l'époque on avait le choix parmi -entre autres- le Nikon 28TI, le 35 TI, le Rollei 35, .... mais mon choix a été raisonnable et s'est porté sur le Minox 35 GTE.

Minox est un fabriquant allemand, surtout connu pour son légendaire appareil au format 8x11 l'appareil de tous les espions et notamment du très célèbre James Bond. Il existe même maintenant en version numérique :

Le Minox 35 GTE est donc un appareil compact 24 x 36 à priorité au diaphragme. Le boitier est bien compact grâce à un clapet sur l'avant de l'appareil qui permet d'escamoter l'objectif fixe de 35 mm / 2.8 équipé d'un filtre UV. La mise au point est manuelle. Elle s'étend de 0,7m à l'infini. Les vitesses s'échelonnent entre le 1/1000 et 8 s. Le réglage des ISO est manuel et s'effectue sur le dessous du boitier. La plage va de 50 à 1600 ISO. Bien sur il n'est pas motorisé et pour l'armer et faire avancer le film il faut actionner 2 fois le levier d'armement. Le compteur de vues est mécanique et s'affiche sur le dessus du boitier où l'on trouve aussi un bouton de test pour la pile. Il dispose d'un retardateur et d'un interrupteur x2 pour les contre-jours.

En accessoire, j'ai un flash dédié : le FC 35 qui m'a été offert par mon ami Jean-Marie.

Je chargeais cet appareil avec de l'Ilford XP2, un film monochrome chromogénique de 400 ISO qui possède la particularité de se développer dans de la chimie couleur traditionnelle C41. Cette sensibilité moyenne, me permettait dans des conditions normales de prises de vues, de fermer le diaphragme aux alentours de f:8 et de régler la mise au point sur l'hyperfocale. Ainsi il était prêt à être dégainé.

Voici un exemple d'image que j'ai faite avec cet appareil et ce film :

Cet appareil est a vendre. J'étudirai toutes les propositions raisonnables.

Crédits photos : google